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Retour à la salle de presseLe début d'un nouveau chapitre dans l'histoire du Centre Sir John Monash
Le départ de Caroline Bartlett marque la fin d’un chapitre de l’histoire du Centre, mais aussi le début d’une nouvelle aventure avec l’arrivée de Rebecca Doyle qui a pris ses fonctions de conseillère pour le ministère australien des anciens combattants et de directrice du Centre Sir John Monash en novembre. Rebecca quitte son poste de directrice des mémoriaux australiens à l’étranger au sein du Ministère australien des anciens combattants. Lors de son affectation précédente, elle a supervisé l’entretien des nombreux mémoriaux australiens présents partout dans le monde, y compris ceux du front occidental. Elle apporte donc au Centre Sir John Monash une grande expérience du secteur commémoratif et de nouvelles idées pour continuer à développer les relations franco-australiennes et faire perdurer le souvenir des hommes et femmes qui ont participé à la Première Guerre mondiale.
Depuis son ouverture en avril 2018, le Centre Sir John Monash a eu la chance d’avoir pour directrice Madame Caroline Bartlett, franco-australienne ayant grandi en Nouvelle-Calédonie et vivant à Canberra.
En 2014 commence une véritable aventure familiale pour la famille Bartlett. Caroline, quitte l’Australie avec son mari Wade Bartlett et leurs deux enfants pour prendre part à un projet monumental et cher au gouvernement australien : la construction, à Villers-Bretonneux, du Centre Sir John Monash pour raconter l’histoire des hommes et femmes qui se sont engagés sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale.
En avril 2018, après vingt-quatre mois de chantier, le Centre est inauguré à l’occasion des commémorations de l’Anzac Day et en présence du Premier ministre australien Malcolm Turnbull et du Premier ministre français Edouard Philippe.
Une nouvelle ère commence alors pour les Bartlett. Caroline rejoint l’Ambassade d’Australie en tant que diplomate, conseillère après du Ministère australien des anciens combattants, et directrice du Centre Sir John Monash. Wade, quant à lui, devient le directeur technique et opérationnel du nouveau musée.
En deux années de gestion active et dynamique, Caroline s’illustre par son accessibilité et son sens de l’hospitalité. Les visiteurs du Centre apprécient de pouvoir discuter avec elle lors de leur visite du Mémorial National australien et du Centre Sir John Monash. Elle agit beaucoup pour développer et consolider les relations franco-australiennes et s’assure le soutien indéfectible de la communauté locale, créant également de nombreux partenariats durables avec les différents acteurs du tourisme de mémoire en France et en Belgique.
Caroline est fière du dévouement et de l’implication de son équipe, qu’elle a sélectionnée avec soin. Le Centre Sir John Monash obtient d’ailleurs plusieurs récompenses pour la qualité de l’accueil des visiteurs. Pendant son affectation, l’équipe créée un programme éducatif destiné aux élèves de différents niveaux, des ateliers créatifs pour les enfants (ouverts par la suite aux adultes en raison de leur succès), des visites guidées du cimetière et du mémorial, des présentations, des partenariats avec les autres sites du Chemin de mémoire australien, et l’organisation des cérémonies de commémoration. Pendant son mandat de directrice, Caroline a su maintenir la motivation de l’équipe du SJMC au quotidien, même pendant les périodes difficiles.
Ce fut un honneur de travailler ici, ce lieu a une importance énorme pour les Australiens, pour notre histoire et notre identité
Les Australiens ont toujours reçu un accueil chaleureux à Villers-Bretonneux, ainsi que dans la région, ce qui a beaucoup aidé les Bartlett à se sentir chez eux en France. Cependant, après cinq ans, il est temps pour Caroline et sa famille de regagner l’île continent. Nul doute que leur absence sera fortement ressentie par la communauté, non seulement en raison de leur implication dans le développement du tourisme dans la région, mais aussi en raison de leur dévouement personnel au devoir de mémoire.
« Ce fut un honneur de travailler ici, ce lieu a une importance énorme pour les Australiens, pour notre histoire et notre identité », dit Caroline.
Paul Nothard, Directeur des sépultures de guerre australiennes salue le travail du couple australien : « Caroline et Wade peuvent à juste titre être fiers de leur immense contribution à la construction et au fonctionnement de ce Centre commémoratif hors du commun. Leur passion et leur implication ont permis au Centre de connaître un formidable succès. »
Le départ de Caroline et Wade marque la fin d’un chapitre de l’histoire du Centre, mais aussi le début d’une nouvelle aventure avec l’arrivée de Rebecca Doyle qui a pris ses fonctions de conseillère pour le Ministère australien des anciens combattants et de directrice du Centre Sir John Monash en novembre.
Rebecca quitte son poste de directrice des mémoriaux australiens à l’étranger au sein du ministère australien des anciens combattants. Lors de son affectation précédente, elle a supervisé l’entretien des nombreux mémoriaux australiens présents partout dans le monde, y compris ceux du front occidental. Elle apporte donc au Centre Sir John Monash une grande expérience du secteur commémoratif et de nouvelles idées pour continuer à développer les relations franco-australiennes et faire perdurer le souvenir des hommes et femmes qui ont participé à la Première Guerre mondiale.
Toute l’équipe du Centre se réjouit de travailler avec elle sur de nouveaux projets passionnants tout en continuant à honorer les Australiens qui servirent sur le front occidental il y a plus de cent ans.
HERDUIN, Mathieu. Caroline Bartlett et Rebecca Doyle, directrices du centre Monash : « On n’a que la mémoire ». Courrier Picard [en ligne], 24 novembre 2020.