La Cathédrale d’Amiens

Construite au XIIIème siècle, elle est la plus vaste cathédrale de France, et est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ayant survécu à travers les âges, elle a notamment été la témoin et rescapée des deux Guerres mondiales.

Amiens, était une importante base arrière alliée pendant la Première Guerre en raison de son vaste réseau de chemins de fer. Les soldats de diverses nationalités visitaient la ville pendant leurs permissions et passaient du temps à découvrir la superbe cathédrale, ainsi que les autres attractions de la ville à l’époque.

Avec la ligne de front à proximité, la ville a fait de son mieux pour protéger la cathédrale de la destruction. Des sacs de sable ont été placés autour des entrées et empilés à l’intérieur de l’édifice pour protéger les statues et les ornements. Malgré cela, la cathédrale, en particulier son chœur, a été légèrement endommagée par des tirs d’obus pendant la bataille d’Amiens en août 1918.

À la fin de la guerre, des plaques ont été installées sur les piliers sud de la cathédrale en hommage au service et au sacrifice de nombreuses nations alliées qui ont servi sur le front occidental. Les drapeaux nationaux sont toujours exposés aujourd’hui dans la chapelle du Sacré-Cœur. Sur les onze plaques commémoratives érigées à l’intérieur de la cathédrale, six commémorent les troupes britanniques et celles des Dominions.

La plaque dédiée à la mémoire des forces australiennes a été dévoilée lors d’une cérémonie organisée le 7 novembre 1920 par le Souvenir français. Plus d’un millier de personnes étaient présentes, dont le maréchal Ferdinand Foch, l’ancien Premier ministre australien Andrew Fisher et une délégation de l’AIF.