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Ypres : une base idéale pour les explorateurs

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Posté le 2 juin 2018

Ypres est une base idéale pour les voyageurs parcourant le Chemin de Mémoire australien.

La ville est située à moins de 20 km de la plupart des principaux sites – Passchendaele, Zonnebeke, la route de Menin, le bois du Polygone, Messines, Ploegsteert et le cimetière de Tyne Cot.

La zone est un véritable paradis pour les cyclistes et la cité médiévale propose certaines des meilleures spécialités gastronomiques de la région, notamment la bière et le chocolat.

Une attraction incontournable est la Halle aux draps, qui a été détruite durant la Première Guerre mondiale et dont la reconstruction a nécessité plus de 40 ans.

Peu de villes du Front de l’Ouest ont subi des dégâts aussi importants qu’Ypres pendant la guerre, et lorsque les troupes australiennes arrivèrent en 1916, la ville était déjà en ruines.

Les Britanniques étaient parvenus à reprendre la ville des mains des envahisseurs allemands lors de la première bataille d’Ypres en 1914.

Les combats y faisant rage donnèrent une triste notoriété au saillant d’Ypres, à partir duquel les forces allemandes furent repoussées de trois côtés d’une protubérance autour de la partie est de la ville.

Cette position permit à l’artillerie allemande de frapper Ypres des trois côtés mais une défense britannique implacable l’empêcha de percer la ligne de front et d’atteindre les ports de la Manche.

La jadis si renommée Halle aux draps, magnifique bâtiment et lieu de commerce au Moyen-Âge, n’était plus qu’un amas de décombres.

La Halle aux draps d'Ypres, en Flandre, incendiée par l'armée allemande envahissante en 1914.

Les troupes australiennes passèrent la seconde moitié de l’année 1916 à se battre le long de la Somme, puis retournèrent à Ypres en janvier 1917 pour défendre la ligne de front dans le nord de la ville avant de se livrer en juin à un nouveau combat lors de la bataille de Messines.

Cette bataille précéda la troisième bataille d’Ypres, mieux connue sous le nom de bataille de Passchendaele, un nom devenu synonyme de bain de sang et de souffrance sans fin.

Certains des combats les plus violents de la guerre se déroulèrent lors des batailles de la route de Menin, du bois de Polygone, de Broodseinde, de Poelkapelle et de Passchendaele.

Les cinq divisions australiennes combattirent dans la région en 1917, la pire année pour l’Australie avec plus de 76 000 pertes, soit près du double de l’année précédente.

Winston Churchill, secrétaire d’État à la Guerre et secrétaire d’État de l’air du Royaume-Uni à la fin de la guerre, proposa de faire l’acquisition d’Ypres et de la préserver en ruines, mais les Belges refusèrent et reconstruisirent leur communauté, brique après brique.

La Grande-Bretagne a quand même pu y construire le mémorial d’Ypres (Porte de Menin), en y inscrivant les noms de 54 000 soldats sans sépulture connue.

Aujourd’hui, le Chemin de Mémoire australien comporte des sites d’importance pour les Australiens – depuis la Porte de Menin, à travers laquelle presque tous les soldats australiens passèrent pour se rendre au combat, jusqu’au cimetière Tyne Cot, le mémorial de la 5e Division du bois de Polygone, et le magnifique cimetière de Toronto Avenue entièrement dédié aux soldats australiens tombés au combat.

Cinq attractions autour d’Ypres :

1. La cérémonie du dernier appel au mémorial de la Porte de Menin – tous les soirs à 20 heures.

2. La nouvelle exposition consacrée à l’Australie au Memorial Museum Passchendaele 1917 à Zonnebeke

 

3. Le Musée In Flanders Fields dans la Halle aux draps reconstruite

 

 

4. Le cimetière de Tyne Cot, le plus grand cimetière militaire du Commonwealth au monde

 

5. Le cimetière de Toronto Avenue – le seul cimetière de Belgique entièrement dédié aux soldats australiens tombés au combat

 

6. Le bois du Polygone – situé à 8 kilomètres à l’est du centre d’Ypres et qui comporte deux cimetières : le cimetière du bois du Polygone et le nouveau cimetière britannique de Buttes

 

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