Sœur Rachael Pratt portant sa médaille militaire (AWM P05664.001).

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Posté le juillet 16 2018

Des éclats d’obus ont blessé l’épaule et le poumon de l’infirmière Rachael Pratt lorsqu’une bombe d’un avion allemand a frappé un poste d’évacuation sanitaire en France le 4 juillet 1917.

Bien que grièvement blessée, elle a continué à soigner ses patients avant de s’effondrer ; plus tard, elle a déclaré en relatant cet événement : « [je] n’ai ressenti aucune douleur immédiatement, j’avais seulement conscience d’avoir été frappée par un poids terrible ».

L’infirmière, née à Mumbannar et formée à l’hôpital de Ballarat, s’était enrôlée seulement deux semaines après l’atterrissage des soldats australiens à Gallipoli en 1915.

Elle a subi une opération qui n’a pas réussi à retirer les éclats d’obus de son poumon ; et Rachael Pratt a souffert plus tard d’une bronchite chronique.

Pour le sang-froid et la bravoure dont elle a fait preuve pendant le raid aérien sur Bailleul, elle a reçu la Médaille militaire du roi George V au palais de Buckingham.

Après trois mois de convalescence, Rachael Pratt a travaillé dans des hôpitaux militaires australiens en Angleterre avant de retourner chez elle à la fin de 1918.

Dans une lettre adressée à un journal victorien en février 1918, elle a écrit : « Je suis chargée d’une salle de dressing et d’un petit théâtre. Nous faisons plus de 200 pansements par jour.

Les infirmières travaillent terriblement dur (en France), comme j’ai travaillé par le passé. Il y a eu bien des difficultés et des privations, mais les merveilleux résultats de nos efforts parmi les malades et les blessés sont notre récompense pour tout cela. »

Rachael Pratt est décédée à Melbourne en 1954, à l’âge de 79 ans.

Ce récit a été publié dans le cadre de la série Chemin du souvenir, élaborée en partenariat avec le ministère des Anciens Combattants et Fairfax Media.

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