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Histoire
Retour à la salle de presseLa permission pour les chanceux
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Les soldats australiens engagés sur le front occidental étaient si loin de chez eux que certains profitèrent de leur permission pour s’aventurer dans une autre patrie, la Grande-Bretagne, le cœur de l’Empire.
Les congés ou « furlough » accordés, presque sans préavis, étaient rares et de courte durée mais c’était un répit bienvenu, loin des horreurs de la guerre, donnant aux troupes le temps de se reposer et de retrouver le moral.
Pendant leur permission, les soldats faisaient appel à l’hospitalité de parents, d’amis ou d’organisations bénévoles telles que la Young Men’s Christian Association. Ils utilisaient leur temps pour visiter, prendre un verre, aller au restaurant, au théâtre ou au cinéma et vivre.
Lorsqu’il obtenait une permission, un soldat australien pouvait monter à bord d’un train spécial en France, prendre un bateau jusqu’à Folkestone en Angleterre, puis prendre un autre train jusqu’à la gare Victoria de Londres.
Après avoir récupéré de nouveaux uniformes au port, les soldats se présentaient au quartier général des Forces Impériales Australiennes où ils recevaient leur solde ainsi que l’ordre et le règlement de leur congé.
Pour beaucoup, leur permission de trois ou quatre jours était une occasion très attendue de faire connaissance avec la mère patrie. À l’époque, la plupart des Australiens se considéraient comme des sujets britanniques.
Il ne me reste plus qu’à écrire sur Paris. …
Une permission à Londres, cependant, pouvait être difficile pour les soldats qui tentaient de se réintégrer à la vie civile.
Les manières rudes des tranchées ne correspondaient pas à la culture britannique, et il n’y avait aucune garantie de sécurité, les avions allemands survolant la zone.
Paris était une autre destination prisée des soldats australiens. Plus proche de la ligne de front, certains hommes préféraient ses attractions et son atmosphère.
À Paris, les soldats pouvaient profiter d’une culture cosmopolite tout en se détendant.
Ils allaient au théâtre, dînaient à des prix abordables, appréciaient la musique et la danse, et se promenaient dans les rues, souvent en compagnie d’une belle française.
Un soldat a écrit à propos de la pause idyllique dont il profita en 1917, se promenant en ville, sur les boulevards bordés d’arbres: « Tout ce sur quoi j’ai à écrire, c’est Paris. … En plein centre de la ville, on trouve des allées piétonnes d’un quart de mile de long, juste une promenade ombragée, au-dessus de laquelle on ne peut apercevoir qu’occasionnellement les rayons du soleil. C’est formidable. Imaginez Collins Street avec un trottoir au moins deux fois plus large …